Histoire
Notre-Dame des Grèves

Notre-Dame des grèves a une jolie histoire, histoire de souffrance soit, mais aussi de soins, de solidarité, et surtout d’accueil.
En 1917, la villa est construite par les parents d’André, soldat « gueule cassée » de la première guerre mondiale, pour qu’il puisse se retirer loin du monde et recevoir ses amis dans un lieu de beauté et de paix : Ker andré est née et se pare déjà de cette image de lieu privilégié où il est bon venir se réfugier.



La maison reçoit jusqu’à 90 enfants logés dans les différents bâtiments de la propriété
Après le décès prématuré d’André, la maison est vendue, par la famille, à la congrégation des filles de la charité de Bourg la reine. Elles désirent y organiser des séjours réservés aux enfants défavorisés ou « débiles légers », comme il est inscrit sur les documents de l’époque. Les sœurs ajoutent alors une aile à la maison pour faire un grand dortoir et une salle à manger. Une grande vierge est installée à l’entrée du jardin et la propriété prend le nom de Notre-Dame des grèves.
Durant la deuxième guerre mondiale, les religieuses partent dans les terres avec les enfants car la maison est occupée par les allemands. Elles reviennent à l’armistice et reprennent l’exploitation de la propriété en l’ouvrant également à des convalescents et à des familles modestes. C’est ainsi qu’un artiste céramiste, accueilli dans les années 70, remercia ses hôtesses, une fois guéri, en créant un pédiluve en mosaïques qui devint un élément important de la maison.
En 1956, l’aile de la colonie est agrandie et la propriété prend le visage que nous lui connaissons aujourd’hui.
Les filles de la charité ont continué de recevoir familles et enfants jusqu’en 2017 et décidèrent alors de se séparer de Notre-Dame des grèves.
Cherchant un lieu pour un projet familial faisant sens avec nos aspirations, nous avons été séduits par cette propriété posée sur la falaise face au soleil levant. Nous avons tous les six senti que la vocation de Notre-Dame des grèves devait perdurer et qu’elle allait accueillir à nouveau hôtes et amis désirant se ressourcer, souffler, s’évader pour mieux travailler, ou tout simplement se retrouver.

Notre premier lever de soleil avant le début des travaux